Bloodroots est génial. Ce casse-tête d'action du développeur canadien Paper Cult canalise l'énergie violente de Hotline Miami, mais jette l'esthétique synthwave de Dennaton Games pour les conflits de dessins animés qui sont chaque pouce aussi intensément addictifs. Il s'agit d'une danse gracieuse et rythmée de la mort qui encourage l'improvisation tout en insistant simultanément sur la perfection, vous incitant à basculer entre différents armements en tant que hordes uniques de membres de gangs agressifs.
L'intrigue, qui est bien exécutée de manière déconcertante, vous voit assumer le rôle de M. Wolf alors qu'il sent la vengeance contre son ancien gang, les Blood Beasts. Bien que ce titre ne soit pas particulièrement bavard, il y en a assez ici pour contextualiser le gameplay grotesque, tout en ajoutant simultanément de la profondeur à tous les adversaires que vous rencontrerez. Vous ne sympathiserez peut-être pas avec les actions de qui que ce soit, mais vous apprécierez leur point de vue, ce qui est un grand compliment pour un titre où son gameplay occupe sans aucun doute une place centrale.
Et quelle boucle convaincante il a: les étapes sont divisées en dizaines de bols de combat, chacun rempli de punks et de munitions assoiffés de sang. Chaque arme que vous prenez fonctionne légèrement différemment: les haches délivrent des coups mortels uniques, tandis que les couteaux vous permettent de vous précipiter. Chaque élément peut être utilisé entre une et trois fois, et le secret du succès est de trouver un itinéraire sanglant à travers vos ennemis jusqu'au prochain pick-up très important.
Un multiplicateur vous encourage à vous déplacer avec frénésie, repoussant les ennemis à une vitesse folle, plutôt que de reculer et de les attirer en position. La vitesse à laquelle le titre vous enseigne les règles de son arsenal est impressionnante, et il en intègre un grand nombre dans la conception du niveau lui-même, avec des cannes à pêche vous permettant de sauter de plus longues distances et des crochets vous tirant vers votre proie. La caméra cinématographique peut masquer l'action un peu trop souvent, mais elle vous donne généralement un bon aperçu de tout ce qui se déroule à l'écran.
Parce qu'il est si lourd en score, rejouer des niveaux devient une quête addictive, car vous cherchez à perfectionner votre course sans casser votre combo. Chaque environnement a été méticuleusement conçu pour vous permettre de le traverser d'un seul coup, mais la maîtrise des niveaux nécessite des niveaux de concentration obscènes. Vous mourrez beaucoup parce que c'est un jeu exigeant, mais les redémarrages sont instantanés et les erreurs proviendront presque toujours des erreurs des utilisateurs – que ce soit une stratégie défectueuse ou une exécution échouée.
Comme vous vous en doutez, il existe des classements ainsi que des objets de collection cachés, qui ajoutent tous à la valeur de relecture. C'est la nature lisse du gameplay lui-même qui vous fera revenir, même si vous avez parfois envie de mettre un DualShock 4 sur votre écran de télévision. Des visuels vibrants, comme des dessins animés, complètent l'ensemble, tandis que la bande-son enivrante vous maintient dans le bon état d'esprit – et vos yeux collés à l'écran.
Conclusion
Bloodroots prend la férocité frénétique de Hotline Miami et la transforme en un casse-tête d'action suffisamment distinct pour être autonome. Le titre incorpore son énorme liste d’armes sans effort et est capable de communiquer facilement les forces de chaque armement au cours d’escarmouches spontanées. Il est magistralement conçu et bizarrement bien écrit, ce qui signifie que même des pointes de difficulté et des caméras parfois injustes peuvent nuire à ses réalisations.
- Réponse parfaite du contrôleur
- Escarmouches méticuleuses
- Histoire étonnamment forte
- Style artistique net et distinctif
- Un mauvais travail de caméra
- Trop dur parfois
Super 8/10
Politique de notation
Examen de la copie fournie par Paper Cult