Gwent and mini-games, the successful mise en abyme of video games

Depuis quelques années, les jeux vidéo à monde ouvert nous gâtent de différents types de jeux, souvent inspirés des jeux plus traditionnels. Mais pourquoi ce procédé a-t-il autant de succès ? Que ce soit sur le Gwent de CD Projekt, Le jeu le poker, le Blackjack, ou le lancer de couteau dans Red Dead Redemption II, il semble que les développeurs aient apporté un soin tout particulier à ces jeux. Réussir une véritable mise en abîme relève du mouvement artistique pur, et pourtant, cette tendance va dans le sens d’un mouvement beaucoup plus profond qui touche le jeu vidéo dans son ensemble.

Les deux chefs-d'œuvre de la Playstation 4 ont réussi là où la grande majorité avait échoué.
Les deux chefs-d’œuvre de la Playstation 4 ont réussi là où la grande majorité avait échoué.

Zoom sur la porosité de plus en plus grande entre le jeu vidéo et le jeu tout court.

Un mouvement de fond porté par Internet

Le jeu vidéo se décline aujourd’hui en une multitude de domaines très différents. Grâce à Internet et l’avancée technologique, pratiquement tous les jeux, même les plus anciens, ont pu être convertis au format numérique. C’est d’ailleurs une des raisons de la popularité toujours plus grande du jeu vidéo, sa diversité.

Aujourd’hui, il est tout à fait possible pour un féru du jeu de go de faire une partie en ligne sur son ordinateur. Pour les amateurs de jeux de tables plus traditionnels, la magie du numérique et de l’internet offre un large choix de jeux. Une plateforme comme Vegas Slots Online recense les différents jeux sur les sites pour vous proposer un large choix de jeux de table en ligne sécurisés. Les champions d’échecs en herbe peuvent lancer une partie à toute heure du jour ou de la nuit sur Chess.com. En somme, le jeu vidéo est aujourd’hui protéiforme.

Les opus qui sont aussi des œuvres artistiques comme The Witcher ou Red Dead Redemption rendent ainsi hommage à leurs manières à cette nouvelle donne dans le jeu vidéo.

Mais, ce n’est pas tout. En incluant un jeu dans le jeu, c’est la diversité de gameplay et l’immersion qui sont renforcées.

Le jeu dans le jeu, pour une immersion grandie

Quel joueur n’a pas passé plusieurs heures sur le jeu du Gwent entre deux chasses aux monstres ou à tenter de battre les joueurs les plus coriaces dans Red Dead Redemption II ? Si les jeux dans ces deux opus sont aussi réussis, cela tient à deux choses différentes.

Pour CD Projekt et son Gwent, il convient de saluer le génie créatif des développeurs qui ont su créer un jeu original, à la fois convaincant dans le monde sombre de The Witcher 3, un des meilleurs RPG sur PS4 , assez simple à comprendre et extrêmement profond dans son gameplay et ses principes de jeu. Aujourd’hui, c’est d’ailleurs un jeu à part entière, signe du génie créatif du studio à cette époque.

Pour ce qui est de Red Dead Redemption, et de ses cow-boys sur le déclin, ce sont des jeux bien connus qui sont représentés. Ici, ce sont les dialogues, la manière de jouer des adversaires comme leurs animations qui vont renforcer l’immersion au point de vouloir jouer une partie de cartes avec Arthur. Deux approches complètement différentes, mais qui servent le jeu et son immersion avec brio.

Les développeurs de Rockstar ont mis le paquet sur la mise en scène des jeux, pour que la partie soit un plaisir et une véritable satisfaction pour le joueur.
Les développeurs de Rockstar ont mis le paquet sur la mise en scène des jeux, pour que la partie soit un plaisir et une véritable satisfaction pour le joueur.

C’est que les deux studios nous prouvent que le jeu vidéo est un art dans la continuité directe des autres. La mise en abîme est un exercice de style qui est réplicable dans le monde vidéoludique, mais il n’est pas souvent apparu aussi matériel que dans ses deux opus.

La mise en abîme, signe d’une maîtrise parfaite de l’artiste

Si les joueurs se souviennent de ces deux exemples, l’exercice est très difficile et souvent, les mini-jeux dans les jeux vidéo se sont contentés de combler des vides. Pourtant, dans l’optique de créer un monde cohérent et immersif pour le joueur, il est cohérent d’ajouter de véritables jeux pour amuser non seulement le joueur, mais aussi le personnage du jeu.

On se souvient des bons mots d’Arthur lors de ses victoires ou de ses défaites. En interprétant notre frustration ou notre joie en tant que joueur, le développeur renforce le lien qui existe entre nous et le personnage que l’on incarne.

Une grande immersion permet de mieux s’échapper du réel pour entrer dans le jeu, dans le tableau, ou le livre. Le jeu vidéo, comme les autres arts, est parfaitement capable de créer cette magie. Peut-être même mieux, pour ceux qui considèrent le jeu vidéo comme l’art suprême au-dessus des autres.