Draugen ressemble à l'opposé de Firewatch. Les deux jeux capturent l'imagination avec une prémisse fascinante racontée dans le contexte d'un emplacement magnifique, mais au lieu de rester ancré dans la réalité, le titre développé par Red Thread cède la place à la folie lors de la première demande. Cela fait un simulateur de marche insatisfaisant qui ne peut considérer ses visuels que comme une grâce salvatrice.
Edward, le protagoniste absolument inimaginable, est invité à rester avec la famille Fretland dans le petit et magnifique village de Graavik alors qu'il cherche sa sœur perdue depuis longtemps nommée Betty. Cependant, une fois que lui et sa compagne Lissie ont atteint ses côtes, ils apprennent rapidement que l'endroit est complètement désert. Ce qui suit est une recherche approfondie des maisons et des bâtiments laissés derrière, ainsi que le dévoilement du mystère derrière la disparition du frère.
Draugen est une exploration de la maladie mentale, mais il n'a pas les côtelettes pour y arriver. Les rebondissements du jeu sont clairement télégraphiés à l'avance, son récit devient moins intéressant plus vous jouez, et le gameplay ne parvient pas à ramasser les morceaux. Explorer la magnifique campagne norvégienne est un plaisir, mais c'est à peu près la seule chose que le titre a pour elle en termes d'interaction. Edward peut analyser et ramasser certains objets, sélectionner des options de dialogue qui n'ont aucun effet sur l'histoire et maintenir le bouton R1 pour savoir où il devrait se diriger ensuite. C'est littéralement tout ce qu'il y a à faire.
Encore une fois, admirer sa beauté pittoresque et silencieuse pourrait suffire à convaincre les enthousiastes de sa prémisse de donner un coup de pied au jeu, bien que ce qui les attend mène à la déception. Draugen ne parvient pas à atteindre la barre fixée par les goûts de Gone Home et What Remains of Edith Finch.
- Prémisse intrigante
- Des visuels magnifiques
- La Norvège est belle
- Peu d'interaction
- Protagoniste détestable
- Le récit ne parvient pas à livrer
- Les rebondissements sont évidents
Pauvre 4/10
Politique de notation
Examen de la copie fournie par Red Thread